Shinjuku dans les pas de Ryô
Je clôture cette semaine d'aventures tôkyôites avec l'un des plus fameux quartiers de la mégalopole, Shinjuku. Mais au fait, pourquoi le quartier est-il connu ??
Pour sa gare, la première du Monde en termes de flux d'usagers auxquels il faut ajouter les flux de fréquentation des multiples centres commerciaux et grands magasins qui la surplombent... Pour la première fois en une semaine nous nous sommes perdus en cherchant... Une sortie de la gare. Difficile de dire si le labyrinthe est pire en dessous, dans les dédales des centres commerciaux souterrains ; ou en dessus, dans l'enfer des voies rapides. Mes amies japonaises m'ont rassurée là dessus : même les tokyoïtes n'arrivent pas à bien connaitre la gare de Shinjuku.
Et pourtant, à 1km de là, c'est passage à niveau comme dans nos campagnes...
Pour Nishi-Shinjuku, son quartier de business, apparemment l'un des premiers sur lesquels fut autorisé la construction de gratte-ciels. C'est un CBD propre et minéral comme on peut en voir dans d'autres grandes villes du Monde. Dans les guides touristiques, on y recommande le siège du gouvernement métropolitain qui offre parait-il un chouette panorama sur la ville. Nous nous sommes permis de le snober en sachant que deux semaines plus tard nous dormirions au sommet d'une des tours voisines. Mais j'y reviendrai... ;-)
Pour le Kabuki-Cho, quartier de tous les excès et sans doute le plus gros bordel urbain vu à Tôkyô. Geeks, c'est le repaire de Ryô Saeba, City Hunter, Nicky Larson, l'Etalon de Shinjuku !! Nous avons pris plaisir à retrouver la fameuse sortie Est de la gare dans laquelle notre héros obsédé est sensé retrouver le panneau d'affichage "XYZ". Ressemblante, mis à part un changement d'enseigne notable... Les petites rues du Kabuki-cho sont remplies de restaurants, salles de pachinko ultra-bruyantes et bars à hôtesses.
C'est aussi dans ces rues que nous sommes tombés sur un matsuri (fête de quartier) inattendu sous la forme de procession de joueurs de tambour et de sortes palanquins. Encore une fois, la tradition vient perturber nos clichés de visiteurs...