Conduire en Nouvelle-Zélande
Après l'avion, la voiture. Malgré son image écolo, la Nouvelle-Zélande est avant tout un pays routier et le plus pratique pour visiter le pays reste de louer un véhicule. Mais ce n'est pas non plus un pays routier comme les USA, où la culture de la voiture va de pair avec un réseau autoroutier hyperdense.
Déjà, il faut prendre l'habitude de conduire à gauche : permis international en poche, 12h de décalage horaire dans le pif, on se dirige courageusement vers sa voiture de location toute propre, prêt à en découdre avec le problème. Eh bien, force est de constater que passé quelques jours à confondre essuie-glaces et clignotants et à tanguer dangeureusement vers le bord de la route, les habitudes viennent. Au point qu'au retour, les désapprendre est aussi un challenge en soi !
Première fois que je m'entends dire par le GPS : "prenez le ferry" !
Ensuite, les routes néo-zélandaises sont finalement assez peu nombreuses et ce qui apparait sur la carte comme une voie rapide est en fait généralement une deux fois une voie avec voies de dépassement occasionnelles (mais non garanties). Les vraies autoroutes se comptent sur les doigts d'une main et se situent autour des principales villes. Au contraire, les obstacles inopinés sont légion : camions et autres camping cars, moutons égarés ou en troupeau... Et il faut parfois faire un large détour pour relier deux points d'intérêt, faute de routes. Bref, mieux vaut prévoir large lorsqu'on entame un trajet en voiture. Le bon côté est qu'il est assez difficile de se perdre sur ces routes : les itinéraires impliquent la plupart du temps 50 à 100 km sans bifurcation !
Enfin, ce qui est génial avec ce réseau routier est qu'il laisse la part belle au panorama. Quelques routes sont carrément sublimes, sur des arêtes, le long de rivages sauvages voire au pied de falaises ruisselantes de chutes d'eau. Plus que jamais la route fait partie du voyage !