Anses d'Arlet : plage, rando, plage

Deuxième séjour en Martinique oblige, nous sommes passés d'un rythme effrené de visites (c'est-à-dire plage, voiture, village, voiture, plage...) à un programme plus lent, plus piéton, mais laissant plus de temps pour découvrir chaque endroit. Le premier jour, nous avons par exemple décidé de retourner voir le secteur des Anses d'Arlet, un grand coup de coeur de 2012. Pas de survol cette fois, car nous avons relié à pied la Grande anse et l'anse Dufour voisine, en coupant par le Cap Salomon.

Au programme : deux heures aller, deux heures retour dans une forêt littorale sèche. Le dénivelé positif ne doit pas dépasser 200 m, mais la chaleur et les moustiques rendent la marche plus éprouvante qu'elle ne devrait l'être. Pas de chance, le sentier ne suit pas le bord de mer et en deux heures, les vues sont très rares... Heureusement la pause était au rendez-vous : entre aller et retour, nous avons profité d'une longue baignade dans les eaux turquoises de l'Anse Dufour.

En haut : le tronc du gommier rouge, surnommé par les locaux "l'arbre à touristes" (c'est rouge et ça pèle), se distingue dans la forêt verte...

L'anse Dufour n'est pas loin de mon idéal de plage : assez loin de la ville pour que l'on s'imagine Robinson (surtout en venant à pied !), avec un bon mélange de vie locale et touristique (les pêcheurs sortent les filets et casiers en slalomant entre les serviettes, comme si de rien n'était, les chats attendent les restes de la pêche...), pimentés par une vie subaquatique remarquable. La chance nous a permis d'observer non pas une, mais trois tortues vertes à quelques brasses de la plage !

Au retour, qu'espérer de mieux qu'une deuxième trempette pour se rafraichir, cette fois côté Grande anse d'Arlet ? Cette longue plage bordée de restaurants et villas de vacances "les pieds dans le sable" est plus accessible que l'Anse Dufour, à la fois par la route et par la mer, mais elle dégage une atmosphère indéniable de vacances sous les tropiques. Et il y a largement assez de place, on est loin du bain de foule de la côte d'Azur...