Sète côté Thau

Sète, car la ville qui produit tant de poissons et cuisine des tielles est bien Sète, est isolée entre la mer et l'imposant Etang de Thau. L'eau omniprésente est un havre pour les poissons, du poulpe à la daurade, et la pêche y est un passe-temps local. Sète est une station saisonnière autant qu'une ville qui vit localement, ce qu'apprécient les visiteurs estivaux.

Vue du Mont Saint-Clair qui domine Sète : on voit bien que la ville se taille une place entre la Méditerranée, à droite, et l'étang de Thau, à gauche...

J'aurai sûrement l'occasion de revenir voir le centre-ville, ses joutes, sa criée et son cimetière marin plus en détail. Pour l'instant ce court séjour m'a surtout amené du côté étang de la ville. Situé au Nord de la voie ferrée qui coupe la ville en deux, il est à l'opposé de l'agitation du côté mer. Côté pile, des immeubles remplis d'appartements et de restaurants avec vue sur la mer. Côté face, d'anciennes baraques de pêcheurs transformées en petites maisons, parfois des cabanes améliorées, parfois des concepts d'architecte. Côté pile, des plages où s'entassent les bronzeurs. Côté face, elles sont presque désertes et seules quelques familles profitent des eaux calmes de l'étang. Loin de mon cliché (lagune = eaux boueuses pleines de déjections d'oiseaux), l'eau de l'étang est en fait propre et pleine de poissons, comme une petite mer intérieure. On peut même y faire du snorkeling !

Curiosité locale, la Pointe Courte est un tout petit quartier fait de toutes petites maisons et de toutes petites rues où l'espace public et privé se mélangent : tout le monde se connait (quelques familles seulement habiteraient ici), les portes sont ouvertes et les repas pris au milieu de la rue. Un rêve un peu utopiste d'urbaniste, qui fonctionne dans les faits surtout lorsque tout le monde se connait, ou y met beaucoup de bonne volonté !