Balade toulousaine
Enfin un territoire inconnu sur ce blog ! Pour nos vacances de cet été, nous avons profité d'une présence familiale dans la capitale de la nouvelle région Occitanie pour y faire un détour. Personnellement, ma dernière visite à Toulouse date d'une petite vingtaine d'années et je me demande même s'il n'y avait pas des voitures plein la place du capitole. A part ce petit souvenir, je n'avais pas ramené grand chose à l'époque. C'est donc avec un regard neuf que nous avons abordé cette bonne journée de marche à pied dans la ville rose où l'on mange des violettes.
Premier constat : la brique rouge (on vous dira rose) donne vraiment sa couleur au centre-ville. Ajoutez à cela quelques ruelles pittoresques, deux ou trois églises et basiliques dont les flèches percent l'horizon, et vous obtenez un coeur historique pittoresque et photogénique.
Deuxième constat : celle qui fait partie des plus grandes métropoles de France (la 6e agglomération d'après l'INSEE) en a aussi l'animation. Ville jeune et étudiante, avec ses rues de la soif et ses lieux branchés. Eté oblige, c'est à Toulouse Plage que nous avons profité des berges de la Garonne au milieu des cours de canoë, sessions de foot de plage et matches de volley. Dans son animation estivale et sa mise en valeur fluviale, Toulouse n'a rien à envier aux autres grandes villes de France (même s'il faudra quelques efforts supplémentaires et un peu de steampunk pour atteindre le niveau "île de Nantes").
Troisième constat, à l'image de toutes les grandes villes le grand centre toulousain est divisé en plusieurs quartiers : ambiance bobo / hipster du côté de Saint-Cyprien, marché aux puces et université autour de Saint-Sernin, petites maisons de ville avec jardins du côté des Chalets... Nous n'avons fait qu'entrevoir ces facettes : voilà qui appelle à une exploration plus en profondeur. Ce sera pour la prochaine !
En bas : "Pastis ô maître" et "la couleur de la culotte", des noms de bars qui en disent long sur la vie nocturne toulousaine...