Perdus au royaume des jeux vidéos

Bien que nous soyons portés sur les cultures de l'imaginaire, nous sommes relativement épargnés par la folie des jeux vidéos. Mais pourquoi ce soudain étalage de vie personnelle, me direz-vous ? Parce que nous avons enfin trouvé le prétexte (les amis sont toujours un bon prétexte) pour tester un salon de jeu vidéo, et pas n'importe lequel : la Paris Games Week, Mecque française des loisirs électroniques qui se tient tous les ans au parc des expos de la Porte de Versailles.

Le principal cliché que nous avions de ces salons était la file d'attente interminable pour tester le dernier jeu de guerre / foot. Eh bien, comment dire...? C'est à peu près ça. Comme tous les grands salons parisiens il y a du monde, beaucoup de monde, et il faut s'attendre à jouer des coudes toute la journée. Tester un jeu, surtout en avant-première, signifie s'armer de patience. 

J'ai en revanche été relativement surprise par le public. Si le jeu vidéo a beaucoup de points communs avec les livres / BD / films (c'est une culture de l'imaginaire comme une autre), c'est un monde à part. A la PGW il devait bien y avoir 8 hommes pour une femme, et le pro-gaming (un hall lui était réservé) m'a donné l'impression d'une gigantesque partie de Kamoulox. De la même façon, j'ai été impressionnée par le nombre de jeux de combat / aventure / rôle par rapport aux jeux de plate-forme, simulation... Auxquels pour le coup il m'arrive de jouer. 

En haut : la cabine de torture qui secoue le joueur dans tous les sens pendant qu'il essaie de gagner la partie... Est-ce que les sacs à vomi sont fournis ?

Alors certes, il y avait aussi la part de merchandising geek et quelques jeux vidéos rétro (les incontournables tournois de Bomberman version Saturn) qui nous sont plus familiers, et une expo intéressante sur le jeu vidéo français. Il y avait aussi quelques grands producteurs de jeux pour mobiles (que je n'ai jamais vraiment essayés)... Mais je retiendrai surtout le dépaysement - et cette foule exogène - de ma visite !