Piétons : la résistance s'organise
Peu après mon arrivée sur la Côte d'Azur, je m'étonnais du peu de place laissée au piéton (d'autant plus s'il a une mobilité réduite) dans les quartiers de ma ville, Antibes. Entretien aléatoire, haies envahissantes, voitures garées et différences de niveau sont monnaie courante, quand bien sûr il y a un trottoir. Les crottes de chien sont notamment omnniprésentes, et je suis devenue avec les mois une professionnelle du slalom avec poussette.
Sans vouloir faire de hâtives généralisations, les crottes sont quand même souvent l'oeuvre de petits chiens...
A force de balades je me suis rendue compte que je n'étais pas la seule à arpenter les trottoirs. D'autres esprits plus taquins, ou carrément énervés, n'hésitent pas à s'exprimer pour dénoncer la pollution canine. Dessins et déjections entourées à la craie parent plus ou moins discrètement les trottoirs. Certains recoins particulièrement propices ont même été ornés d'une petite affiche de la municipalité elle-même rappelant le montant de l'amende pour pollution de la voie publique. On dirait bien que les piétons n'ont pas dit leur dernier mot !