New York en 4 surprises

17 mars 2011

En mettant les pieds pour la première fois aux Etats-Unis, je pensais aux suburbs à perte de vue, au jogging dans Central Park, aux drapeaux partout, à la bouffe copieuse. Ouf : j'ai été servie sur ces points là. Heureusement, la ville de New York (enfin, surtout l'île de Manhattan sur laquelle nous avons passé le plus clair du temps) me réservait aussi quelques surprises !

1 - La v'île :

Les cartes le montrent pourtant clairement : la métropole de New York est à cheval sur peut-être une dizaine d'îles et territoires mitoyens, incluant l'Etat du New Jersey qui se considère pourtant comme un autre "pays". Ce qui n'était bien sûr pas prévu au départ, quand ce n'était encore qu'une petite colonie hollandaise achetée une poignée de dollars aux indiens du coin, et qui pose problème aux commuters qui sont obligés, tous les jours, d'emprunter les entonnoirs que sont les ponts et tunnels menant à Manhattan.

2 - Le Melting Pot :

Même si les quartiers du début du siècle sont presque morts aujourd'hui (plus vraiment de Little Italy ou de Little Odessa, dommage...) pour cause d'intégration progressive des immigrés et de coût de la vie trop élevé dans Manhattan, New York continue de brasser une multitude de cultures, mexicains et chinois étant les deux communautés en pleine croissance aujourd'hui. Voilà qui est pratique quand on veut varier un peu ses repas !

3 - L'orientation facile :

Dans Manhattan, les toponymes peuvent suffire à savoir où l'on se trouve. Il suffit de visualiser les 4 points cardinaux, ce qui est facile puisque l'île est orientée Nord/Sud. Il y a downtown, midtown et uptown, situées respectivement du Sud au Nord. Et puis le quadrillage quasi-parfait de rues qui commence au niveau de midtwonest composé d'avenues (Nord-sud) et de rues (Est-ouest), numérotées à partir de 1 vers le Nord pour les rues et vers l'Ouest pour les avenues. En sachant ceci, on peut arriver à s'orienter presque sans sortir sa carte. Un poids en moins quand on est un touriste ignorant !

4 - Les animaux :

Comment peut-on vivre à l'étroit à Manhattan et avoir un chien ? Question que je me suis posée à maintes reprise, parce que les habitants ont l'air d'adorer les animaux. En témoigne la densité d'animaleries disséminées dans les quartiers. Il s'agit de grands toutous plutôt que de petits grogneurs (contrairement au Japon...), et pourtant, aucune crotte dans les rues ni même dans les parcs. Il parait que l'amende est prohibitive...