Christmas business
Comme beaucoup de français, j'ai profité d'un des weekends précédant Noël pour venir faire mon marché en pain d'épices, bières de fêtes et autres bredele (merci pour le super accueil de N et J !). Je ne cesse de m'étonner de la façon dont l'Alsace, région paisible habituellement connue pour ses cigognes et sa route des vins, se transforme à l'approche des fêtes en une gigantesque usine du Père Noël.
Strasbourg (ce n'est pas la première fois que je visite son marché) s'auto-proclame la capitale de Noël, pas forcément à tort : il suffit de voir son sapin géant et de constater la difficulté à trouver ne serait-ce que des places disponibles dans un restaurant en centre-ville (je ne parle même pas de l'hôtellerie).
Kaisersberg est l'un de ces villages nichés au pied des Vosges, dont les boutiques d'artisanat et de pain d'épices laissent penser que le tourisme est l'une des principales ressources. A tel point que le marché de Noël ne se tient pas dans des petites baraques en bois mais directement dans les boutiques. Au niveau de l'architecture, la ressemblance avec Disneyland peut être frappante par endroits... Du point de vue du touriste (traduction : moi-même ce weekend) c'est superbe. Je me demande si la ville est aussi agréable à vivre pour ses habitants.
Colmar présente un centre-ville truffé de colombages, d'églises et de ruelles où se perdre. Moins métropolitain que Strasbourg, plus grand que Kaisersberg, c'est le marché le plus bondé que nous ayons visité. La balade vaut, ici encore, autant le coup pour l'architecture du lieu que pour faire ses achats.
En fin de compte, le côté extrêmement touristique n'empêche pas ces trois marchés visités d'être plus authentiques que ceux qui fleurissent dans les autres villes de France : souvent ce sont les artisans des grandes villes qui essaiment des stands dans les différents marchés, et puis les marchands ont la plupart du temps un accent du cru qui ne peut pas tromper !