A l'heure des Dim Sum

Je reviens sur mon expérience hong-kongaise (c'était il y a déjà presque un an !) pour zoomer sur un aspect fort plaisant du voyage : sa cuisine. Les guides touristiques le disent, nos amis sur place l'ont confirmé : il ne faut pas manquer les dim sum, spécialité très marquée dans la région de Canton (dont Hong-Kong fait partie, d'une certaine façon).

Les dim sum, ce sont des raviolis vapeur de toutes tailles, formes et garnitures. Au-delà du plaisir de les manger à la façon des tapas espagnoles, sans ordre, en suivant nos impulsions, le restaurant de dim-sum vaut le coup d'oeil en lui-même. Les raviolis demandant une préparation minutieuse et coûteuse en personnel, les restaurants sont rentabilisés par des salles immenses. Il vaut mieux maîtriser le cantonnais pour se glisser dans la partie...

A l'entrée, il faut prendre un numéro (oui, comme à la préfecture ou chez le boucher...) puis attendre debout devant l'entrée du restaurant que notre tour arrive. Les numéros sont appelés en chinois, bien sûr, même lors de notre premier repas dans un restaurant très populaire auprès des touristes, distingué par le guide Michelin (une étoile). Une fois placés, il faut rester attentifs aux charriots qui circulent entre les tables : les dim sum y sont entreposés, il faut ensuite demander au personnel pour être servis. En échange, ils tamponnent une grille qui nous servira d'addition.

En bas : vous reprendez bien des pattes de poulet à l'anis ?

Le dépaysement est donc total et ces restaurants, testés deux fois, restent parmi les très bons souvenirs du voyage. Le plus surprenant est leur excellent rapport qualité-quantité-prix : un repas copieux et fin pour une dizaine d'euros par personne, c'est suffisamment rare pour être noté !