Timide déconfinement
Ca y est, nous sommes partiellement libérés des règlements exceptionnels qui nous maintenaient à domicile ! Si le télétravail reste la règle, j'ai eu l'occasion de retourner au bureau pour un jour, et me frotter aux différences entre l'ancien Monde et le nouveau entre mon quartier et les rues de Nice. Verdict ?
Dans les transports en commun le changement est radical, d'autant plus qu'il n'y a pas foule : tout le monde n'est pas de retour au bureau et ceux qui le peuvent privilégient certainement la voiture. Mais ce sont les règles à suivre qui marquent le plus gros changement : des ronds partout au sol, pas toujours très lisibles, sont sensés indiquer les distances à respecter, et le port du masque est obligatoire (et globalement respecté). On se croirait dans un roman de science-fiction. Cette situation durera, je suppose, tant que les foules ne seront pas de retour dans le train.
Dans les commerces, les règles sont aussi prises très au sérieux. Le sommum est atteint en centre commercial où le gel hydroalcoolique est obligatoire à l'entrée, mais aussi dans chaque boutique (j'ai dû boire l'équivalent d'un petit digestif corsé par les doigts en moins d'une heure de visite !). Sans compter ces règles de circulation marquées au sol qu'il faut sans cesse penser à regarder sous peine de se faire rappeler à l'ordre par le personnel, très scrupuleux encore à ce stade.
Même les écrans publicitaires deviennent sympas, faute d'annonceurs sans doute...
Dans la rue par contre, j'ai vu beaucoup moins de différence. Avenue Jean Médecin, l'une des plus grosses artères commerçantes de Nice, il y avait autant de monde que d'habitude en fin d'après-midi. Beaucoup portaient un masque, mais c'était loin d'être automatique. En fait, je suis quelque part rassurée de voir qu'ici le Monde ne s'est pas complètement arrêté de tourner, ça me rappelle que je ne suis pas entrain de faire un rêve tout droit sorti d'une fiction post-apocalyptique !