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France trotting
29 janvier 2020

Un an de Côte d'Azur

C'est fou ce que le temps passe vite. Il y a un an déjà, nous débarquions un peu paumés, avec quelques nuits à l'hôtel et la mission de rendre notre nouveau chez-nous habitable pendant ces quelques jours. Puis il y a eu les bonnes et les mauvaises surprises, les amis trouvés et (surtout) retrouvés, la recherche d'emploi -pour moi- et son aboutissement, et notre petit loulou qui a bien grandi. J'ai déjà longuement parlé de mes découvertes et surprises sur ce blog, alors pour synthétiser, voici une petite liste de ce que nous avons gagné et perdu par rapport à la région Parisienne.

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Gagné !

Je ne surprendrai personne en citant la météo. Avec des nuances : le meilleur gain par rapport à la moitié Nord se fait l'hiver, avec un soleil qui peut rendre le manteau inutile. Les intersaisons sont idéales, avec une mer baignable entre mai et octobre et une fréquentation touristique encore raisonnable. Ironie du sort, c'est l'été qui s'est révélé être la saison la plus pénible, entre grosses chaleurs sans climatisation et foules en bord de mer !

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Même la mer est bondée en été

La qualité de vie est aussi franchement meilleure : temps de trajet domicile / travail de F. a été divisé par trois. C'est plus compliqué pour moi qui ai trouvé un travail à Nice, mais à temps de trajet à peu près équivalent, la garantie d'être toujours assise dans le train et la vue sur la mer pendant le trajet l'emportent haut la main. Ah, et je n'ose pas imaginer comment nous aurions fait en Ile-de-France en temps de grève : ici, la principale ligne de chemin de fer a maintenu un service minimum qui m'a permis de me rendre au travail moyennant quelques aménagements, toujours assise.

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On voit les mâts des voiliers depuis la gare d'Antibes

J'en ai parlé ici saison après saison, c'est fou comme il est plus facile de mieux consommer ici. Les producteurs locaux et bio sont nombreux et ils produisent des fruits et légumes un peu plus attrayants que le duo chou / pomme d'Ile-de-France. Je n'en reviens toujours pas de pouvoir manger des épinards aussi frais, et de pouvoir faire des salades avocat - pamplemousse qui ne viennent pas de l'autre bout du Monde. Noux avons aussi renoué avec les commerces de proximité, notamment boulangerie et boucherie qui nous permettent de faire un peu plus attention à la qualité de ce que nous mangeons.

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Et puis je le savais, mais le fait d'y être m'aide à en prendre concrètement conscience : la région est magnifique. Elle regorge de villages pittoresques, de petits vestiges historiques, de légendes locales et de panoramas waouhs, que ce soit à deux pas de chez nous ou en s'éloignant un peu vers la Riviera Française ou l'Estérel. On n'a pas fini de la visiter !

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Les baous vus de Saint-Paul-de-Vence, un territoire qu'on espère explorer bientôt 

Perdu :

Nos déplacements presque sans voiture. Notre véhicule sort maintenant quotidiennement ou presque ! Heureusement, on s'est organisés pour ne pas avoir à acheter une deuxième voiture. Mais il faut avouer qu'une fois descendue du train, le réseau de bus n'est franchement pas à la hauteur de ce qu'on connaissait en Ile-de-France, et j'ai dû me résigner à marcher jusqu'à la gare pendant les vacances scolaires faute de fréquence suffisante. En fait, la Côte d'Azur ne semble être faite pour aucun moyen de transport en particulier : routes étroites et stationnement rare, une seule ligne de voie ferrée longeant la mer (qui reste certes très commode) et des réseaux de bus peu développés. Et je ne parle pas de la qualité des trottoirs pour les piétons ! La configuration de la ville, obligée de s'aménager sur elle-même entre mer et montagnes, y est sûrement pour quelque chose.

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Nos relations de voisinage : je le craignais avant de partir, quitter un quartier de trentenaires jeunes parents pour rejoindre une région connue pour sa concentration de retraités a effectivement été un sacré saut. Il y a bien des familles de notre génération, mais elles ne sont pas particulièrement concentrées et l'âge moyen de notre voisinage est relativement élevé. Sans faire de généralités sur l'âge, car il y a des personnes sympathiques partout, il faut ajouter des mentalités globalement peu ouvertes à l'échange avec des inconnus. Difficile ici d'aller au-delà des politesses de voisinage, que ce soit avec des familles ou des retraités saisonniers. On verra comment la situation évolue avec le temps !

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Je pourrais encore continuer un moment. Il y a ces clichés totalement vérifiés, comme la fréquence des imprimés panthère ; ce que je pensais perdre mais que j'ai finalement retrouvé comme les bons restaurants japonais ; les petites différences locales qui me surprennent encore au quotidien comme l'amour des azuréens pour les pharmacies (il y en a littéralement à tous les coins de rue et la clientèle aime y raconter sa vie au comptoir, d'où des temps d'attente improbables)... Dans l'ensemble, ce changement de région et de vie nous a apporté un renouveau bienvenu, et je pense que notre adaptation se passe très bien dans l'ensemble. Le fait qu'elle ne soit pas terminée ne m'inquiète pas du tout : au contraire, le temps des découvertes reste mon préféré lors d'un changement de contexte. Vivement la suite !

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