Lumière d'hiver au monastère de Cimiez
J'avais été enthousiasmée par ma rapide visite à Cimiez au printemps dernier. Profitant d'un déjeuner sans courses de Noël, j'ai enfourché ma trottinette (oui, je suis trottinettiste en ce moment) et repris le chemin de la colline chic de Nice, avec un nouvel objectif : le jardin du monastère de Cimiez.
Ce fut encore une fois une réussite. Après un rapide pique-nique sur un banc du parc des arènes, face aux pierres romaines (ce parc est parfait pour manger, comme je le pressentais), je me suis dirigée vers le fond du parc, où se trouve un escalier montant vers l'entrée du monastère. Il y avait là une exposition de crèches du Monde, que j'ai laissée passer pour cette fois (on verra pour une visite du monastère en lui-même une autre fois).
Le jardin du monastère est devenue un parc public, mais il a conservé un paysagement soigné et des allées sages qui en font un espace bien différent du grand parc voisin. Les plantes médiaterranéennes, dont de nombreux orangers et cyprès, y sont bien représentées. Et surtout, le jardin est perché sur un à-pic au dessus de la vallée du Paillon, qu'il surplombe superbement : points de vue panoramiques garantis, du Mont Boron à la Colline du Château.
Dommage, le soleil brillant directement sur la mer (vive l'exposition plein Sud) m'a empêché de profiter à 100% du point de vue. Mais d'un autre point de vue, cette lumière crue de l'hiver que j'aime beaucoup alimentait aussi une ambiance incomparable : la végétation était d'un vert vifs, les contrastes saisissants, les oranges méritaient vraiment leur nom. Un seul regret finalement : celui de ne pas avoir osé monter au sommet de l'escalier qui partait du jardin. Qu'y a-t-il en haut ? Un autre point de vue, un jardin secret, une chapelle ? Et voilà, il va falloir que je revienne.