Couronnes

Clôturons janvier (comment ça, on est déjà en février ?) avec un petit blabla sur la galette des rois locale. Comme dans une bonne partie du Sud de la France, il s'agit d'une brioche. La frangipane n'est pas oubliée, elle est représentée à peu près à part égale avec la brioche en boulangerie, promettant des débats animés en famille - en tout cas chez nous, où la team frangipane et la team brioche sont chacune très actives.

La couronne des rois locale se distingue d'une partie de ses cousines sudistes par la présence de fruits confits : ils sont une petite spécialité provençale et on en trouve d'authentiques sur la version maralpine : clémentines, poires, cerises... Leur forme et texture confirment que ce ne sont pas des bouts de potiron teintés comme on peut trouver en boîte dans les supermarchés. On peut même jouer à reconnaitre leur version miniaturisée et collante.

 

A gauche : elle n'est pas mimi cette poire confite ?

L'autre spécificité, c'est la présence d'eau de fleur d'oranger dans la pâte, ce qui fait toute la différence selon moi qui en suis grande amatrice. Parfum de fleur d'oranger, fruits confits colorés et goûteux, légèreté de la brioche, présence optionnelle de fleurs de mimosa confites... Font de la version Côte d'Azur une galette des rois particulièrement réussie. Seul inconvénient, les grains de sucre collés à la surface sont un peu superflus dans un dessert déjà riche.

Brioche des rois version industrielle au supermarché du coin, les fruits confits sont en option.

Résultat : entre le conflit ménager sur le format de galette et notre gourmandise, nous mangeons une à deux galettes / brioches par semaine pendant le mois de janvier. Les couronnes (en carton cette fois) s'accumulent sur les têtes blondes qui en redemandent. Et dire que les crêpes et bugnes prennent le relais sans attendre... Adieu, espoir de sobriété post-fêtes !