Hanamimosa #1 : Mandelieu la Napoule

Aïe aïe aïe, je ne m'arrange pas pour ce qui est du rythme de parution. Il faut dire que ce début d'année a été un chaos sanitaire impliquant bien sûr l'incruste du Covid à la maison, diverses maladies infantiles (enfant à l'école oblige) et un aîné qui ne sieste plus, me privant de mon créneau favori pour publier ici. Heureusement il y a eu quelques éclaircies dans cet orage, qui m'ont permis de profiter de la floraison des mimosas dans trois parcs de l'Ouest des Alpes-Maritimes.

On commence ici avec le massif du Tanneron, qui pourrait être au mimosa ce que la Tour Eiffel est à Paris : sillonné par la légendaire route du mimosa, il s'étend sur plusieurs communes dont Pégomas et Tanneron où la précieuse fleur continue apparemment à être cultivée et récoltée. Profitant d'une journée off inattendue (nounou + Covid = une journée libre avec numéro deux pendant que numéro un est à l'école), j'ai pris la route de Mandelieu-la-Napoule, ville terminus de la route du mimosa.

 

Situé sur les hauteurs de la ville, le circuit du Grand-Duc est l'une des promenades les plus célèbres pour admirer le mimosa dans le coin, mais lors de mon passage (mi-janvier) la floraison ne faisait que commencer. Je n'ai pu que deviner à quoi peuvent ressembler ces collines tombant dans la mer lorsqu'elles se couvrent de jaune. Heureusement, quelques arbres en fleurs étaient là pour parfumer l'atmosphère. Et de manière générale, la balade est très sympathique même sans les précieuses fleurs. Je n'ai pas pu en faire les 5 kilomètres, mais mon petit tour a été suffisant pour découvrir de belles vues sur Mandelieu et Théoule-sur-Mer, les deux villes littorales les plus à l'Ouest du département, et profiter des belles couleurs du massif de l'Esterel qui étend ici ses premiers contreforts. Au-delà, c'est le Var !

O cruelle lumière d'hiver qui créé des contre-jours dès qu'on veut photographier la mer !