Central Park
Je ne sais pas trop pourquoi nous avons repoussé la découverte de Central Park à la fin de notre semaine à New York. Sans doute parce que nous sommes partis du Sud vers le Nord dans nos pérégrinations, et il y avait tant à découvrir par ailleurs que cette visite ne nous a pas semblé urgente.
Touristiquement parlant Central Park est un lieu dont tous les recoins rappellent des films, avec tous les équipements possibles et imaginables pour faire du sport (patinoires, jeux pour enfants et d'interminables sentiers qui sont le repère des joggers les plus à la mode de la planète) et s'amuser (son zoo est plutôt célèbre, on peut aussi compter sur des conteurs pour les enfants, des statues à grimper et des tours en barque sur les nombreux étangs). Pour le touriste européen habitué aux rondeurs de la ville historique, même en hiver, le contraste entre le parc et ses abords est saisissant.
Il n'empêche, Central Park mérite toute notre attention. D'abord parce que c'est une espèce de bizarrerie urbanistique : qui a pu avoir l'idée de réserver un foncier grand comme une forêt (enfin, si les forêts pouvaient avoir la forme de parfaits rectangles de 4 km sur 800 m...) au milieu d'une ville qui poussait comme un champignon ? Mais surtout, comment ce foncier a pu être préservé de la spéculation au pays du tout-libéral, alors que le prix du sol devait atteindre des sommets à cet endroit ? Mais cette considération n'émerveille peut-être que moi ! ^^