Auckland, la ville sur des volcans
Auckland, un quart des habitants de Nouvelle-Zélande, capitale économique du pays, est aussi une porte d'entrée obligatoire quand on arrive d'un autre continent. C'était donc logiquement notre première étape.
Les guides m'avaient laissé penser que la ville est vite vue et qu'il lui manque un certain pittoresque. Et pourtant, Auckland a un exotisme fou pour le français ignorant et notre séjour là-bas a été l'un des plus denses du voyage. La principale raison, c'est le volcanisme : la ville s'est développée sur un champ d'à peu près 55 volcans actifs ! (mais les éruptions restent rares, la dernière aurait 400 ou 500 ans...) La pierre noire des volcans marque vraiment le paysage de la ville, jusque dans les murets et les rebords des trottoirs.
En haut : île de Rangitoto (la dernière éruption en date lui est dûe) vue depuis One Tree Hill / En bas : volcans voisins vus depuis le Mont Eden
Grâce aux volcans, la ville est une succession de pentes et de collines. Les plus grands ont été laissés à l'état sauvage. En fait, une partie reste sacrée pour la communauté Maorie. Pour les voir, il faut s'éloigner du centre-ville : soit en prenant le ferry vers les îles du golfe d'Hauraki, soit en se dirigeant vers la banlieue (ce qui a été notre cas, car par chance nous avions choisi un hôtel un peu éloigné du centre-ville, essentiellement pour faciliter notre première session conduite !).
Ascension et panorama du Mont Eden
Nous avons gravi le Mont Eden et One Tree Hill, deux volcans au milieu des pavillons dont on distingue encore très bien les cratères et qui ont été transformés en parcs / réserves historiques. Des morceaux de nature en ville sillonnés de petits sentiers, utilisés comme pâtures pour moutons, d'où le panorama est magnifique : bref, les volcans sont un must-see pour le touriste à Auckland !
One Tree Hill : ascension et pique-nique de réveillon (24 décembre oblige) dans Cornwall Park, aux pieds du volcan