Nostalgie culinaire : manger au rythme des hobbits

Pour terminer de résumer nos aventures gastronomiques en Nouvelle-Zélande, il faut un deuxième flashback. Comment se nourrir pendant 3 semaines sans supporter à chaque repas le prix d'un restaurant ? C'est le dilemme auquel nous avons été confrontés. Au Japon, pas de problème : la bouffe de rue est partout et les supérettes proposent à peu près n'importe quoi à des prix très abordables.

Le bon agneau de l'Otago en pierrade, succulent mais coûteux !

Les choses sont différentes en Nouvelle-Zélande... Nous avons commencé par acheter dans les supermarchés de quoi faire des pique-nique sur la route, avec l'idée de trouver un snack pour le soir. Nous avons d'ailleurs vu sur la route de très nombreux all-day breakfasts qui proposent des oeufs / bacon servis à table pour pas cher. Erreur ! Le pique-nique passé, il ne restait plus que quelques restaurants gastronomiques relativement chers proposant de la cuisine de standing à base d'ingrédients locaux... Les cafés étant souvent fermés passé 19-20h.

Bouffe de supermarché : les parfums de chips ne sont pas ceux auxquels un français est habitué !

Nous avons fini par trouver une solution inspirée de Tolkien / Peter Jackson en multipliant les collations ! Le programme : prendre un rapide petit-déjeuner avant de partir de l'hôtel (jus de fruits et gâteaux trouvés dans des supermarchés), puis un "second breakfast" tolkiennesque à base d'oeufs, bacon... Faisant figure de brunch un peu avant midi. Il fallait ensuite tenir jusqu'au grignotage ou restaurant du soir, selon l'humeur. De cette façon, nous avons pu profiter de la culture "breakfast" à l'anglaise sans nous ruiner ! Dommage que nous n'ayons adopté ce rythme que vers la fin du parcours...

En bas : le flat white, café au lait (ou lait au café ?) typiquement néo-zélandais. A essayer...